Confier certaines tâches à des prestataires externes peut être une contrainte ou une stratégie pour une entreprise. Quand les missions concernent des processus industriels, techniques ou technologiques, il s’agit d’une sous-traitance industrielle. De nombreuses raisons peuvent ainsi pousser une société à procéder à une telle démarche. Dans l’ensemble, le fonctionnement du système reste le même.

Généralités sur la sous-traitance industrielle

La définition de la sous-traitance industrielle est simple : une entreprise demande à une autre de réaliser une ou des parties de son processus de production. Un tel besoin se rencontre notamment dans les secteurs tels que les travaux publics, les fabrications de plastique, la conception de machines, etc.

À titre d’illustration, il y a la sous traitance usinage des pièces dont l’enseigne principale s’occupe de leur assemblage. L’impression de logo et de motif sur des produits en plastique représente un autre exemple. Certaines industries sous-traitent les tâches comme le dépoussiérage des engins, le moulage de pièces, la maintenance d’équipement...

Ainsi, quelle que soit la nature des missions pour la sous-traitance, cette dernière fait intervenir deux entités. La firme principale donne les directives pour la réalisation d’une étape dans sa ligne de production. Le prestataire doit ainsi posséder les compétences et les ressources nécessaires à l’exécution des ordres.

Le receveur de missions peut être une entreprise plus grande que la principale, une plus petite ou un auto-entrepreneur. Il suffit que la relation soit encadrée et formalisée par un contrat de prestation. Les responsabilités et les droits de chaque protagoniste sont donc explicités et précisés.

Particularités de la sous-traitance industrielle

La réussite d’une sous-traitance dépend du contrat reliant les deux entités. Selon les objectifs et les types d’entreprises, certaines clauses peuvent avoir des nuances. Dans l’ensemble, il y a des mentions obligatoires qui doivent y figurer. Tel est le cas pour la nature de la prestation, à savoir la sous traitance usinage avec toutes les précisions sur les pièces à usiner. Par ailleurs, il y a la facturation, les modalités de paiement, le délai de la mission et le mode de livraison. Qui plus est, le sous-traitant doit s’engager à une clause de non-concurrence et de confidentialité des processus utilisés. Éventuellement, le compromis devra aussi contenir les décisions en cas de litiges et les conditions de résiliation du partenariat.

Dans certains cas, les partenaires décident de négocier librement les termes du contrat de la sous-traitance industrielle. Pour éviter toute confusion, la collaboration concerne l’élaboration d’un produit et non son achat. Le sous-traitant doit obligatoirement être une autre entreprise capable de fabriquer les prototypes demandés. L’engagement doit alors être bien précis.

Différentes prestations de sous-traitance

En fonction des besoins d’une industrie, le contrat de sous-traitance se décline en trois formes. Le premier modèle, appelé « capacité », se rapporte à un besoin d’augmenter la capacité de production. Le responsable décide donc de confier une part de marché afin de répondre à la hausse des demandes. Ce qui signifie que l’accord doit être temporaire. La rentabilité est assurée et les risques sont réduits pour l’entreprise.

Le deuxième modèle, dit « spécialité », consiste à demander l’expertise d’une entreprise pour des missions spécifiques. En d’autres termes, votre entreprise ne dispose pas du département, du matériel, de la technologie, des spécialistes nécessaires à une tâche. Selon la nature du marché, la sous-traitance peut être de courte, moyenne ou longue durée.

Quant au dernier type de contrat, celui-ci est « économique » : vous attribuez l’exécution d’un marché à une ou plusieurs entreprises. Toutes les étapes du projet sont réalisées par les sous-traitants, bien évidemment. Il vous appartient de départager les tâches selon la spécialité de chaque enseigne. Un cadre légal doit toujours accompagner la collaboration.

Avantages de la sous-traitance industrielle

La hausse de productivité représente l’intérêt principal de recourir à la sous-traitance. Pour le donneur d’ordre, il s’agit d’une stratégie optimisant l’activité de l’enseigne sans avoir à embaucher des salariés ou à accroître la taille de l‘entreprise. Il y a, par exemple, le cas de la sous traitance usinage qui vous épargne l’achat de machines-outils et le recrutement d’opérateurs. Il y a également les besoins de nouveaux locaux, de formation ou encore le coût des installations qui sont exclus.

En outre, l’expertise du receveur d’ordre porte garant d’un travail bien fait et dans les temps impartis. Le choix d’un prestataire exige ainsi une attention particulière de manière à atteindre les objectifs fixés. Vous avez intérêt à mobiliser votre réseau professionnel, voire à demander conseils à d’autres entreprises qui ont déjà eu les mêmes besoins d’externaliser que vous.

Quoi qu’il en soit, la réussite du partenariat repose sur la rédaction du cahier des charges détaillant les missions à accomplir et les conditions y afférentes. Avant de déléguer une quelconque tâche, prenez le temps de confronter diverses propositions. Rédigez et publiez des appels d’offres, s’il le faut. Complétez votre recherche du meilleur sous-traitant en feuilletant les annuaires du regroupement des entreprises proposant ce genre de services.